un peu d'histoire de rabat et de maroc
On trouve les premières traces de l’homme à Rabat, sur le site actuel du Chellah au VIII ème siècle avant JC. Ce sont les Romains qui ont donné le nom au lieu, qui est une déformation du mot latin Sala, premier nom donné au fleuve Bou Regreg qui séparent les villes de Rabat et Salé. Ils installèrent là un port fluvial qui disparut à la fin de l’Empire Romain.
Les tribus Berbères s’installèrent alors plus en contrebas, de part et d’autre du BouRegreg. Sur la rive droite du fleuve, sur l’éperon rocheux, est érigé par des moines-sodats, au Xème siècle, un ribat (couvent fortifié) qui donnera son nom à la ville. C’est à partir de ces ribats que les Almohades tribus berbères islamisées du Haut Atlas mènent leur guerre sainte. Ils contribuent à fortifier la Kasbah et à en faire une place forte importante.
Nous sommes alors à la fin du XIIème siècle et Yacoub El Mansour, puissant souverain Almohade, veut faire de Rabat l’Alexandrie de l’Atlantique. Il érige la Tour Hassan à l ’image de la Koutoubia de Marrakech et de la Giralda de Séville. Il fortifie la kasbah, l’entoure de deux immenses murailles percées de cinq portes.
C’est ce souverain prestigieux qui attribuera définitivement à la ville le nom de Rabat El Fath : Ribat de la Victoire.
Mais Yacoub El Mansour meurt sans terminer son œuvre et la ville perd alors de son éclat. La plus grande mosquée du monde, la Tour Hassan, n’est jamais terminée et tombera peu à peu en ruines. La fin de la dynastie Almohade amorcera le déclin de Rabat.
La kasbah restera habitée, mais perdra peu à peu sa vocation initiale. Elle n’attirera plus qu’une faune étrangère de plus en plus importante.
Parmi eux, ceux qu’on appelle les Andalous, derniers maures chassés d’Espagne au XVIIème siècle. Ces populations arabes fortement européanisées ont oublié leurs coutumes ancestrales. Pour se sécuriser, elles construisent une muraille qui coupe en deux la Médina : « le mur des Andalous ».
Rabat devient alors peu à peu un repaire de brigands et de pirates, siège de trafic en tous genres. Au fil des siècles, la ville perd de son attrait, et ne doit l’existence de son palais royal qu’à l’insécurité de la route impériale Fès-Marrakech, Rabat constituant alors pour le souverain une solution de repli.
En 1912, lors de l’instauration du protectorat français, le résident général Lyautey séduit par la ville autant que par son climat et sa position stratégique tournée vers l'Atlantique, impose au sultan Moulay Youssef de quitter Fès pour Rabat et en fait la capitale administrative du Maroc.
Les occupants français modernisent la ville tout en lui conservant son caractère mauresque. En 1956, à la fin du protectorat, Mohamed V maintient Rabat comme capitale. Son fils Hassan II, en 1961, et son petit-fils Mohamed VI en 1999, confirment ce choix, tout en alternant les séjours dans les différents palais du Royaume, selon la tradition des souverains Chérifiens, un peu partout au Maroc.
Voila comment une petite ville est devenue la capitale d’un des plus grands pays d’Afrique. Rabat est désormais devenue la deuxième agglomération du pays (un million d’habitants avec Salé de l'autre côté du Bou Regreg), siège du gouvernement, du Parlement, foyer de l’autorité royale.
Elle tire profit de son statut de capitale : c’est la mieux entretenue, la plus fleurie, et la plus cossue du Maroc. Mais c’est une ville authentique du Maroc, le contraire d’une capitale sans âme. Pour vous en convaincre, parcourez ces quelques pages et vous constaterez que Rabat est une ville en pleine vie, une vraie ville représentative du Maroc.
Les tribus Berbères s’installèrent alors plus en contrebas, de part et d’autre du BouRegreg. Sur la rive droite du fleuve, sur l’éperon rocheux, est érigé par des moines-sodats, au Xème siècle, un ribat (couvent fortifié) qui donnera son nom à la ville. C’est à partir de ces ribats que les Almohades tribus berbères islamisées du Haut Atlas mènent leur guerre sainte. Ils contribuent à fortifier la Kasbah et à en faire une place forte importante.
Nous sommes alors à la fin du XIIème siècle et Yacoub El Mansour, puissant souverain Almohade, veut faire de Rabat l’Alexandrie de l’Atlantique. Il érige la Tour Hassan à l ’image de la Koutoubia de Marrakech et de la Giralda de Séville. Il fortifie la kasbah, l’entoure de deux immenses murailles percées de cinq portes.
C’est ce souverain prestigieux qui attribuera définitivement à la ville le nom de Rabat El Fath : Ribat de la Victoire.
Mais Yacoub El Mansour meurt sans terminer son œuvre et la ville perd alors de son éclat. La plus grande mosquée du monde, la Tour Hassan, n’est jamais terminée et tombera peu à peu en ruines. La fin de la dynastie Almohade amorcera le déclin de Rabat.
La kasbah restera habitée, mais perdra peu à peu sa vocation initiale. Elle n’attirera plus qu’une faune étrangère de plus en plus importante.
Parmi eux, ceux qu’on appelle les Andalous, derniers maures chassés d’Espagne au XVIIème siècle. Ces populations arabes fortement européanisées ont oublié leurs coutumes ancestrales. Pour se sécuriser, elles construisent une muraille qui coupe en deux la Médina : « le mur des Andalous ».
Rabat devient alors peu à peu un repaire de brigands et de pirates, siège de trafic en tous genres. Au fil des siècles, la ville perd de son attrait, et ne doit l’existence de son palais royal qu’à l’insécurité de la route impériale Fès-Marrakech, Rabat constituant alors pour le souverain une solution de repli.
En 1912, lors de l’instauration du protectorat français, le résident général Lyautey séduit par la ville autant que par son climat et sa position stratégique tournée vers l'Atlantique, impose au sultan Moulay Youssef de quitter Fès pour Rabat et en fait la capitale administrative du Maroc.
Les occupants français modernisent la ville tout en lui conservant son caractère mauresque. En 1956, à la fin du protectorat, Mohamed V maintient Rabat comme capitale. Son fils Hassan II, en 1961, et son petit-fils Mohamed VI en 1999, confirment ce choix, tout en alternant les séjours dans les différents palais du Royaume, selon la tradition des souverains Chérifiens, un peu partout au Maroc.
Voila comment une petite ville est devenue la capitale d’un des plus grands pays d’Afrique. Rabat est désormais devenue la deuxième agglomération du pays (un million d’habitants avec Salé de l'autre côté du Bou Regreg), siège du gouvernement, du Parlement, foyer de l’autorité royale.
Elle tire profit de son statut de capitale : c’est la mieux entretenue, la plus fleurie, et la plus cossue du Maroc. Mais c’est une ville authentique du Maroc, le contraire d’une capitale sans âme. Pour vous en convaincre, parcourez ces quelques pages et vous constaterez que Rabat est une ville en pleine vie, une vraie ville représentative du Maroc.
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